Architecte de sa vie intérieure et bâtisseur d’unité

Vendredi 4 Août : « le pardon, et si c’était pour moi »

Ces quelques lignes vont essayer de vous transmettre juste un écho du contenu si riche, reçu aujourd’hui.

« Le pardon, pour moi, n’est pas une démarche spontanée » reconnaît Bernard en commençant  à développer le thème du jour.

Qui pourrait le prétendre ? Combien de discussions en famille, avec des amis ou des collègues de travail se terminent par incompréhension, tension ou séparation.

Plusieurs mécanismes entrent en jeu : nous n’osons pas demander pardon de peur que l’aveu de notre erreur puisse nous rabaisser. Ou étant soi-même offensé, le pardon est donné alors qu’en réalité il cache la peur du conflit.

Le pardon n’est pas l’oubli. C’est un acte gratuit. Il n’amène pas automatiquement la réconciliation. L’autre peut même le refuser. Pardonner n’est pas dire : « ce n’est rien je te pardonne » mais « j’ai souffert, je te pardonne », et s’orienter, pas à pas, vers une relation plus apaisée avec l’autre.

Le pardon soigne nos blessures. Comme sur un vase brisé, on retrouve les traces de colle; mais quand la colle est en or, le vase est alors une œuvre d’art !

Parmi les témoignages donnés : Marie-Cécile confie le chemin parcouru après la séparation douloureuse d’avec son mari, et la réconciliation inattendue vécue au bout de 20 ans.

Suite à une grave malversation vécue dans sa famille, Jean-Marc s’interroge: « Quand pardonner lorsque cela dépasse mes capacités » ?Sa conviction : « Demander de l’aide à des personnes dignes de confiance, garder la foi en la présence de Dieu en soi. Je suis un intermittent du pardon », conclue t’il « en tenant présent le chemin tracé par Jésus sur la croix ».

Après cette matinée bien dense, place à la détente grâce aux ateliers proposés et aux temps de rencontres par régions.

En soirée, la fête conclusive de la Mariapolis laisse éclater la joie des participants, fruit de la semaine vécue tous ensemble.

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